Objectif 2033 !

Dans 10 ans, nous serons en 2033. Nous fêterons alors les 2000 ans de la Résurrection de Jésus-Christ ! Des personnes se mettent déjà en chemin pour fêter ce grand anniversaire : cf. https://jc2033.world/fr/. Nous ne sommes pas bien sûr de la date exacte de l’évènement de la mort, de la Résurrection, de la Pentecôte et du début de l’Église. Est-ce en 30 ou 33 ? Cela fait débat. Toujours est-il que la date de 33 a été retenue pour l’anniversaire. La Vierge Marie a dit dans une de ses apparitions que le jour de sa naissance est le 5 août et non le 8 septembre, mais que ce n’était pas grave de la fêter le 8 septembre, et que l’on pouvait continuer ainsi. De même, il n’est pas grave d’être incertain sur l’année 33 : si elle a été choisie comme date pour l’anniversaire, alors le Ciel donnera sa bénédiction.

Nous voyons ces festivités comme un Dimanche des Rameaux, un grand jubilé pour célébrer Jésus-Christ, comme les Hébreux qui mangent l’agneau pascal avant de passer par le désert vers la Terre Promise, comme le dernier moment avant une grande Passion, puis une Résurrection. Nous savons que l’Église doit passer par le même chemin que sa Tête avant une nouvelle effusion de l’Esprit-Saint qui permette l’avènement du Règne de l’Amour de Jésus, une sorte de nouvelle chrétienté ou éclot la Civilisation de l’Amour.

Nous voyons de fait la Croix se dresser à l’horizon : dés 34, 35, 36 ou 37, peut-être progressivement, mais très certainement. Certains ont déjà ouvert les yeux ces années-ci sur l’immense Dragon et ces Bêtes immondes qui se dressent dans le ciel du monde et répandent leurs horreurs tout en voulant dominer nos vies. Les mondes politiques, financiers et médiatiques leur ont progressivement été livrés, et le seront encore davantage dans les prochaines années. Comme les Hébreux, il va nous falloir quitter l’Égypte, car l’asservissement y est inévitable. Il va falloir nous préparer à vivre cette grande Pâques de l'histoire pour aller par la Croix vers la Véritable Nouvelle Pentecôte.

Quitter l’Égypte veut dire se regrouper en collectifs, communautés, groupes, et associations, résistants et résilients, vivant de la foi, et capables de revendiquer leur liberté face à un totalitarisme montant. Cela ne peut globalement bien se faire qu’à la campagne, ou avec la capacité de se replier à la campagne en cas de besoin, là où la nature fournit tout ce dont nous avons besoin, et où les contrôles sont plus difficiles.

Le monde numérique inteconnecté, même s’il peut avoir son utilité, va devenir de plus en plus asservissant. Les perspectives de l’ordinateur quantique et de ses capacités de calculs inouïes vont rendre inopérants tous les systèmes de sécurité et permettre l’analyse de toutes nos données personnelles qui ont été accumulées au cours des dernières années : https://www.clubic.com/pro/it-business/securite-et-donnees/dossier-384651-quels-risques-les-ordinateurs-quantiques-poseront-ils-en-termes-de-cybersecurite-.html. Il va permettre aussi de répandre à grande échelle pour ceux qui le posséderont la capacité de se faire passer pour quelqu’un d’autres, de faire des visio, appels et messages, avec leur apparence, leur voix et en utilisant tout ce qu'internet sait sur leur vie pour que l’on ne puisse plus faire la différence. Face à cela, il va falloir partir. On pourrait imaginer que l’usage du numérique libre open-source puisse permettre une certaine liberté, mais elle sera relative et ne durera pas, du moins si on la connecte à internet. Comme les Hébreux prenant la route du désert, il va falloir quitter le numérique, ou tout au moins internet. Nous avons dix ans pour nous y préparer. Tout en imaginant que dès ces années-ci ce genre de manipulation peut commencer, voire même être utilisée pour des périodes courtes à grande échelle.

J'ajouterai que les métavers, et toute singerie du monde réel de manière aussi immersive, sont à fuir par principe. Comme Gandalf dans les mines de la Moria, disant devant le Balrog à la communauté de l'Anneau : "Fuyez, pauvres fous !", fuyez, vous n'y résisterez pas, vous ne résisterez pas à l'emprise progressive que cela aura sur vos vies. Comme les nains dans la mine, nos ingénieurs ont creusé et creusé, et ils ont réveillé cette bête de l'abîme, qui va tuer tous ceux qui restent dans la mine. Il n'y a rien à espérer de ce monde complètement virtuel et désincarné. On ne pourra ni y rester indemne, ni y annoncer l’Évangile, car celui-ci est fait d'Incarnation, de matière et de rencontres charnelles. Il vaut mieux aller frapper directement à la porte des gens pour les rencontrer et les sortir de ce monde virtuel, que de croire pouvoir les rencontrer et les évangéliser là-dedans. Dans l'Apocalypse au chapitre 14, verset 9 : "Si quelqu’un se prosterne devant la Bête et son image, s’il en reçoit la marque sur le front ou sur la main, lui aussi boira du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère" ; il sera torturé par le feu et le soufre devant les anges saints et devant l’Agneau."

L’Évangile nous met en garde : "Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture." (Lc 21, 20-22). Ces versets se sont appliqués au premiers chrétiens quand les armées ont encerclées Jérusalem : ils ont fuit sans se retourner, ce qui a bien contribué à l’évangélisation du monde. Et cela a aujourd'hui une autre interprétation : quand vous verrez notre expérience de la vraie réalité encerclée par des tentatives de virtualisation complète pour tout transformer et changer, fuyez loin, dans la vraie réalité, matérielle, charnelle, incarnée. C'est une demande du Seigneur. Il n'y a rien à espérer de cette singerie.

Les dix prochaines années ne doivent pas nous laisser inactifs. Nous croyons que le Seigneur va mettre un coup d’arrêt aux monstres que l’on voit actuellement, pour nous laisser une fenêtre au milieu de la tornade. Au milieu des tourments du monde actuel, faits de guerres et de rumeurs de guerre, le Seigneur va nous ouvrir un chemin (et parfois d'une manière étonnante alors que tout peut sembler fermé), pour nous amener vers ce grand jubilé, comme il a préparé les Hébreux à vivre leur Pâques pour ensuite quitter l’Égypte vers la Terre Promise.

Les soubresauts actuels vont encore connaître un certain déchaînement, puis ils passeront. Durant les trois années qui viennent le Seigneur va instaurer son calme et sa paix qui durera jusqu’au jubilé. Mais ce temps de répit ne durera pas. Il ne faudra pas oublier, et se préparer. Notre vision est qu’en 2033, il faudra être prêts.

En 2033, tout ce qui ne sera pas rematérialisé, ou rendu indépendant des grands systèmes interconnectés, me semble voué à être perdu et à servir de proie aux empires démoniaques auxquels ils seront progressivement livrés. Devant nous s'ouvre deux chemins : celui de l'Incarnation, et celui de la virtualisation. Celui de l'Amour qui se fait chair (depuis Dieu lui-même qui se fait petit enfant en Jésus-Christ, jusqu'aux échanges interpersonnelles par des actes concrets, et l'enracinement dans un monde fait de terre et de matière). Et celui d'une Image qui singe le monde réel pour nous envouter et nous enfermer, pour nous isoler et nous pervertir. À chacun de choisir.

En 2033, nous ne pourrons plus avoir un pied dans l'un et un pied dans l'autre, il faudra se déterminer. En attendant, il faut ouvrir des chemins avec prudence et détermination pour que le plus grand nombre puisse choisir la voie de l'Incarnation. L'épreuve ne fondra peut-être pas sur nous dès 2033 ou 2034 : le Seigneur peut vouloir nous laisser le temps de goûter la joie de la fête du grand jubilé. Mais les grandes décisions devront avoir été posées avant 2033. À bon entendeur.

Je voudrais continuer sur ce sujet en commentant la parabole du Semeur, tiré de l’Évangile, en Mt 13, 1-9 :

“Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer.

Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.

Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer.

Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.

D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde.

Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.

D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.

D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.

Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »”

Une interprétation possible de cette parabole porte sur l'âme de chaque personne qui, dans son accueil de l’Évangile, suit ces diverses étapes : au début, il a du mal à entendre, puis cela commence à percer, mais s'épuise, puis cela pousse et semble s'étouffer ou se refroidir, puis cela pousse d'une manière abondante.

Il en est de même pour l'histoire du christianisme. Jésus a prêché l’Évangile. Mais cela a mis du temps à transformer le monde dont les structures de péchés étaient peu enclins à l'accueillir. Les chrétiens ont vécu d'abord au milieu des persécutions. Puis, l'empire romain s'est converti. Ce fut une première chrétienté, qui s'est très vite asséchée, a connu le déclin et l'hérésie, et est tombée. Le christianisme a perduré en grande partie grâce aux monastères qui ont permis de préparer des racines pour un nouveau printemps : ce fut la deuxième chrétienté, celle du Moyen-Âge, qui a été florissante, a apporté beaucoup à notre monde, avant de s'assombrir, de se disloquer, et de sombrer, étouffés par les soucis du monde. Cette chrétienté, bien qu'étant par beaucoup d'aspects une vraie merveille comme le sont nos cathédrales, n'a clairement pas réalisées toutes les promesses du christianisme : ni en intensité, car beaucoup de mœurs et d'usages n'était pas encore transformés par l’Évangile, ni en extensivité, car elle est restée contenue dans quelques pays et à quelques cultures. Un signe évident de cela, c'est qu'elle n'a pas manifesté les promesses de Jésus d'accomplir des signes et des miracles dans tout le peuple de Dieu, jusqu'à même en faire de plus grands que lui.

La prochaine étape est celle de la bonne terre, de celle qui a désormais suffisamment de maturité après 2000 ans d'histoire chrétienne pour porter l'éclosion d'un véritable renouveau du monde par la puissance de l'Esprit-Saint. C'est le Règne de l'Amour de Jésus donnant naissance à la civilisation de l'Amour, que je vois poindre à l'horizon et se préparer dans les cœurs.

Cela ne peut se faire que par la Croix, à la suite de notre Seigneur Jésus. C'est elle qui se dresse à l'horizon. Mais le Seigneur aimant faire les choses sur le temps long, et préparer ses enfants pour vivre cela avec confiance et abandon, il nous donne aujourd'hui le temps du Dimanche des Rameaux, comme un ultime témoignage et une ultime préparation avant la grande Pâques que nous fêterons en 2033. Après, il faudra prendre le chemin des catacombes, c'est-à-dire s'ancrer des des communautés de proximité qui sauront résister et réclamer leur autonomie face à des puissances de ténèbres qui se déchaîneront. Ce sera le temps du Cénacle, pour attendre l'Esprit-Saint qui viendra un jour avec puissance pour établir le Règne de l'Amour de Jésus.

Si l'on doute qu'une épreuve va fondre sur nous, reprenons par exemple le message principal des apparitions de la Vierge Marie à Akita au Japon, donné le 13 octobre 1973. Ces apparitions ont été reconnues par l’Église, une reconnaissance plusieurs fois confirmée.

« Comme Je vous l'ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l'humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge comme on n'aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l'humanité, les bons comme les mauvais, n'épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront si désolés qu'ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront, seront le rosaire et le signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du rosaire. Avec le rosaire, priez pour le pape, les évêques et les prêtres. Le travail du diable s'infiltrera même dans l'Église de manière que l'on verra des cardinaux s'opposer à des cardinaux, et des évêques contre d'autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent, seront méprisés et combattus par leurs confrères. L'Église et les autels seront saccagés. L'Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions et le démon pressera de nombreux prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur. Le démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d'âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux. Parle avec courage à ton supérieur, il saura encourager chacune d’entre vous à prier et à accomplir des œuvres de réparation. »

Et des avertissements comme cela donnés par le Ciel, il y en a eu beaucoup : dès l’Évangile, et à travers toute l'histoire du christianisme, pour nous avertir que le chemin pascal attend l’Église et le monde, à la suite du Christ qui passe par la Croix vers la Résurrection. Beaucoup de nos pasteurs et de nos communautés n'ont pas osé transmettre ce genre de message par peur de leur image, par peur d'être mal vus et compris. Pourtant, le Ciel a amplement pris le soin de nous avertir, si l'on prend la peine de chercher. Cela cependant ne doit pas nous inquiéter outre mesure, car Jésus a promis de ne pas nous laisser seul, et de veiller sur nous, si on prend au sérieux sa parole. Mais cela doit nous entraîner à faire des choix pour avancer résolument sur un chemin d'authentique conversion, pour permettre à Dieu de revenir en ce monde par ses moyens à Lui. Et si on emprunte cette route, alors, progressivement, la joie devient abondante, même au milieu de l'épreuve.

Alors, haut les cœurs, n'ayons pas peur, quoi qu'il arrive ! Le Seigneur veut reprendre en main les destinées du monde en revenant par ses enfants bien-aimés. Il a des secrets d'amour à nous dire pour que son Règne d'Amour vienne, et pour que nous puissions traverser l'épreuve d'un cœur confiant. À nous de l'écouter.

Sur ce chemin, le relèvement de la France nous semble incontournable. C’est elle qui doit se relever avant les évènements décisifs. Pour que les promesses de Dieu se réalisent et pour qu’elle soit en mesure de tenir tête à l’empire de ténèbre qui se dressera lors de la grande Pâques.

C’est pourquoi nous croyons que les évènements de ces années-ci nous conduisent à la Pâques de la France, à son passage par la mort et la Résurrection. Des évènements inédits vont y avoir lieu, et amorcer un renouveau, comme une anticipation de ce que vivra le monde entier dans quelques années.

Tenons-nous prêts.

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